mardi 31 janvier 2006

J - 1 : Chom Chom s'exporte

Le trajet retour de Toulouse sur Paris a été éprouvant... parti à 18h00, je fais 1 heure de route avant de m'arrêter 1/2 heure et repartir (un peu) plus frais. Mais quel stress, demain, il faut préparer Chom Chom pour "l'expédier", et il faut donc être à Roissy à 08h00, est ce qu'on va arriver à temps ? En effet, au départ de Toulouse rien n'était moins sur, nous étions à la merci des éléments. Il aurait suffit que la neige se remette à tomber ou que la température s'abaisse, formant des plaque de verglas pour que tout tombe à l'eau... refaire ce que nous avions fait en arrivant, mais de nuit, ça aurait été du suicide ! En plus, chaque minute passant, je me demandais si je parviendrais à rester éveillé jusqu'au bout ! Ah oui, parce qu'en même temps que Chom Chom, nous avions aussi rendez vous pour expédier les colis... que nous n'avions pas terminés !!!
Après quelques litres de cafés et une dernière pause dans les derniers kilomètres, nous arrivons finalement sur Paris vers 03h00 du matin. Epuisés, nous nous endormons jusqu'à 05h00.

Pas beaucoup plus frais, nous préparons les affaires pour Chom Chom... je revérifie une dernière fois la procédure d'export : RNATT, Brucellosis, Ehrlichiosis, Leptospirosis reports, form A, form B, certificats de vaccins ! C'est parti, nous emmenons Chom Chom au service fret de Roissy en espérant que le vétérinaire ne reviendrait pas sur ses bonnes résolutions ! Le périphérique est bouché... un accident... nous mettons presqu'une heure pour faire Porte d'Italie / Porte de Bagnolet... moi qui pensais qu'on serait en avance, il est presque 08h00 et nous ne sommes pas à la moitité du chemin ! Heureusement ça se débloque et nous fonçons vers notre destination... rattrapant facilement le temps perdu.

Nous trouvons les locaux d'Exaciel très facilement. Pour les colis, on convient de repasser le lendemain... juste avant de décoller, ça va être chaud, mais on n'a pas le choix, le retard appelle le retard !

On nous emmène voir le vétérinaire : c'est une jeune femme très gentille qui nous accueille, le formulaire B ne pose pas de problème, c'est passé. Elle vérifie les papiers, je fais contre tamponner les éventuelles modifications, on place Chom Chom dans sa cage et elle met des scellés partout ! De mon côté j'ai amené de la ficelle pour bloquer le système d'ouverture de la cage, on ne sait jamais. Ensuite, direction le hangar d'expédition... Un gars de la compagnie aérienne veut nous faire des problèmes parce que selon lui, la tête de Chom Chom touche le plafond... en fait nous avons tapissé le fond de la cage de serviettes pour absorber les éventuels "pauses pipi" de Chom Chom + son petit coussin (bien épais quand même)... ça rajoute de la hauteur... mais faut pas exagérer, y a de la place pour 2 dans sa cage !
Exaspéré, je lui colle un coup de pied retourné et tout rentre dans l'ordre. Allez Chom Chom, tout va bien se passer !

lundi 30 janvier 2006

J - 2 : Des sueurs froides

On se bouge
On a loué une camionnette pour ramener sur Castres et Toulouse ce qu'on ne pouvait pas expédier en Australie. En fait, on devait partir Vendredi soir, mais vraiment, on était trop à la bourre... Vendredi donc, première nuit blanche à essayer de boucler ces tonnes de colis, on avait l'impression de pas en voir le bout ! Samedi, encore une journée chargée et ça n'avance toujours pas ! La journée passe, et à 01h00 du matin on se décide quand même à prendre la route malgré les chutes de neige record annoncées... Nous qui pensions passer un dernier week end en famille et dire tranquillement au revoir à tout le monde... mais bon, rien n'était perdu... alors ! On prend la route, je suis au volant du van et Stéphanie suit derrière avec la Saxo, qu'on ramène pour Arnaud (Arnaud, regardes bien sur la banquette arrière, Chom Chom aussi t'a laissé un petit cadeau).

Départ de Paris, ca roule bien... "peuh, encore les journalistes qui exagèrent l'affaire" nous disions nous... après quelques heures de route, on commence à voir des traces de neige sur la route, mais rien de méchant. On s'arrête à une station service et la, la couche de neige est vraiment épaisse, une bonne trentaine de centimètres déjà... on est vraiment comme des enfants lorsqu'on n'est pas habitués à voir tomber la neige... Chom Chom en fait les frais en se prenant quelques bonnes boules de neige dans la tête ! Moi, je me rend compte que j'ai oublié mon appareil photo... bon le téléphone portable fera l'affaire !

Ils cherchèrent une déviation qu'ils ne trouvèrent jamais
Hé hé, c'est plutôt fun la neige lorsqu'on est insouciant... peu de monde sur la route, un petit 130 km/h en slalomant entre les congères, ca change des trajets monotones habituels... on met en application notre entraînement intensif à Burnout !
Un peu avant Cahors, la neige se fait plus dense et les plaques de verglas commencent à rendre la chaussée impraticable malgré le balet des chasses neige... Première déviation, deuxième déviation, le tout est bien signalé avec des barrières lumineuses... troisième déviation de la sortie 53, un doute plane, est ce que j'ai bien lu sortie 53 ? Et enfin, point de barrière cette fois ! Dans le doute, je vais tout droit semblant apercevoir au loin des lumière et me disant que les services de l'autoroute n'auraient quand même pas si mal fait leur boulot ?!

Humm premiers doutes, y a pas un chat sur cette route... et c'est bizarre, mais la voie circulable se réduit à moins d'1 mètres au ras de la voie d'arrêt d'urgence... on roule prudemment, à moins de 30 km/h... point de non retour, il n'y aucun moyen de faire marche arrière avant la prochaine sortie ! Au bout d'un moment, on passe devant une station service dont l'entrée est complètement condamnée, puis arrive la sortie 54 (effectivement on avait bien raté la 53)... on commence un peu à flipper la... jusqu'ou on va devoir aller comme ca ? Et surtout, c'est bien beau tout ça, tant qu'on roule sur du plat, mais que va-t-il arriver si ca commence à monter... et surtout à descendre ! L'atmosphère devient alors irréelle, nuit noire, brouillard, entourés d'un paysage blanc glacial, la fatigue... on se croirait dans un bon roman de Stephen King... ahh sauvés, on apperçoit le sortie d'autoroute... mais la je ne m'attendais pas à ce que nous allions trouver...

Toutes les voitures étaient vides... non pas vides, les passagers avaient laissés leurs vêtements, en fait, les vêtements étaient encore la, à leur place, mais c'était comme si les corps s'étaient volatilisés, désintégrés !!!

ah ah, ne me dites pas que vous m'avez cru... c'était pour rester dans l'ambiance ! Bon on est arrivés à la sortie... mais la sortie était bloquée ! Comme nous, des dizaines de voitures coincées, comme autant d'abeilles prises dans un piège à insectes ! On décide de faire demi tour... on va tenter la sortie 53 en sens inverse !

Ouf, on arrive à la sortie 53, elle semble praticable... en s'engage sur la route nationale... il y a peu de voitures, tout le monde roule très doucement... Les chasse neige n'ont pas du passer par la, le verglas est omniprésent... je suis confiant... première plaque dangereuse, la voiture part tout droit, je contrebraque doucement et je remet la voiture sur la voie, ahh je savais que mon entrainement à Colin Mc Rae me servirait un jour ! Stéphanie, suit et se débrouille très bien (c'est moi qui lui ai tout appris... non je rigole chérie)... Je dois être à 20 km/h lorsque je me prend une deuxième plaque de verglas, je remet en pratique mon expertise acquise avec Colin Mc Rae, mais la je continue tout droit... remboursé, c'est du chiqué les jeux vidéos ! Tout se passe comme au ralenti, je traverse le route, passe sur le trottoir, l'épaisse couche de neige me freine doucement, mais pas assez à mon goût, et je vois se rapprocher les arbres qui semblent me fredonner "viens, viens jouer avec nous... pour l'éternité"... et horreur, plus j'avance et plus je me rend compte qu'un beau ravin m'attend ! Je suis dégouté à l'avance à l'idée de devoir payer les dégâts sur le véhicule de location... bizarrement, je vois pas défiler ma vie... c'est bon signe... la voiture s'arrête à moins d'un mètre du précipice.

Je descend prudemment, la plupart des voitures s'arrêtent pour nous demander si on n'a pas besoin d'un coup de main... ahh, on voit bien qu'on est dans le sud... à Paris, ils auraient tous accéléré, en nous éclaboussant au passage ! Dans ma déveine, je crois que j'ai quand même une bonne étoile... déjà, je suis entier, et en plus il me reste quelques carambars dans la poche... on va pouvoir patienter ! Finalement, en moins de 10 minutes, passe notre ange gardien, sous la forme d'un très serviable fermier et son tracteur qui nous sort du pétrin (hé oui j'ai réussi à le photographier... il a du se dire, "ils sont fous ces touristes japonais !"). Finalement, j'ai voulu lui faire un chèque de 1000€ pour le remercier de nous avoir sauvé, mais je me ravise et lui donne ma reconnaissance éternelle (qui vaut bien plus, alors soyez heureux si c'est ce que je vous offre un jour à Noël).

Nous continuons notre chemin, la route reste toujours aussi difficile, mais l'insouciance n'est plus la, nous roulons en seconde pendant des heures, craignant à tout moment un autre dérapage, ici, au détour d'un ravin, là, en croisant un camion... A ceci se rajoute, la peur de la panne d'essence... cela fait un moment que nous roulons, il n'y a pas de station service et le compteur commence à clignoter, panique... mais pire que tout, c'est l'heure de la pause pipi !!! Heureusement, nous trouvons une station essence in extremis et c'est reparti !

J'en reste bush bée
Après 12 heures de route et deux nuits blanches, nous voici arrivés à Toulouse (nous ne passons pas par Castres, redoutant de rencontrer de nombreux problèmes sur la route)... on décharge vite fait... et la horreur, je m'appercois que dans la plupart des dizaines de cartons que Stéphanie m'a fait charger... des tas d'ordure ! Genre elle m'a fait ramener la vinaigrette périmée de 2003... mais chérie, c'est vrai que cette vieille chaussure trouée est chargée de souvenirs, mais quand même, tu aurais pu la jeter ! Je plaisante, mais je la comprend et vous la comprendrez surement si un jour vous partez en expatriation, le plus dur et ce qui prend le plus de temps c'est de trier ses affaires, on a tendance à vouloir tout garder et on est les seuls à trouver certaines babioles précieuses car on y voit des souvenirs du passés auxquels les autres sont insensibles... Au final, je recharge la moitié de notre cargaison pour les amener à la décharge... on ne reste que très peu de temps, on dit au revoir en coup de vent et on repart avant que la nuit arrive, redoutant une aggravation du verglas !

Finalement, le trajet du retour ne se fait pas dans des conditions trop difficiles, juste un brouillard épais et une pluie en trombe, la fatigue et l'état de fraîcheur d'une morue périmée, ainsi que la désagréable sensation qu'on va partir à chaque instant en dérapage incontrôlé !

Mais si je suis encore la à vous raconter tout ça, c'est qu'on est arrivés à bon port !!!

samedi 28 janvier 2006

J - 3 : Oufffffffff

Activation du plan de secours
Qu'est ce que vous en pensez de mon plan de secours pour envoyer Chom Chom en douce ?

Plus sérieusement, le transporteur a rappelé et... l'@#%&! de fonctionnaire a dit "ok, exceptionnellement ça ira pour cette fois, mais c'est bien parce que c'est vous"... mais quel psychopathe, j'ai failli avoir un crise cardiaque ! Y en a vraiment qui ont besoin de ça pour se sentir important (surement que rentré à la maison, madame le mène à la baguette)... aller, on passe, puisque le principal c'est que c'est bon (enfin, ne vendons pas la peau du Chom Chom avant qu'il ne soit arrivé à bon port) !!! Heureusement, car on était déjà en train d'échafauder toutes sortes de plans à l'encontre de cet adorable @#%&! de fonctionnaire : charme, corruption, menace !!!

A part ça, on est à la bourre pour les colis, on a un peu sous estimé la tâche, et on n'a pas encore fini de les boucler, alors qu'on devrait déjà être à Castres avec la camionnette (pour ramener tout ce qu'on emmène pas)...

J - 4 : Damned !

Quand je vous disais que c'était galère les formalités pour la quarantaine...
J'ai le "Permit to Import", j'ai fait remplir le "Certificat A" par un vétérinaire agréé, tamponné et contre tamponné par un vétérinaire officiel de la Direction des Services Vétérinaires... et voilà que le transporteur de mon chien me dit que le @£# de #!% de fonctionnaire officiel de l'aéroport qui doit viser le "Certificat B" ne va pas le valider car le "Permit to Import" est en anglais et non en anglais-français !!! Y a de quoi les finir au fusil à pompe je vous dis moi.

Le transporteur va tenter le coup, et me tient au courant, mais il est très pessimiste... et voila comment tout foutre en l'air à cause d'un @#%£$ de fonctionnaire de £%§#& !!! Il aurait pas pu me le dire avant : c'est génial, Chom Chom était sensé partir Lundi, il est actuellement 01h00 du matin en Australie et c'est le week end... l'impasse quoi !

Bon, je retourne faire mes cartons, sinon je sens qu'il va y avoir des morts... :(

jeudi 26 janvier 2006

Formalités : [part 5] Trucs et astuces

Bon à savoir
Poser le préavis de son appartement : n'oubliez pas de respecter les 3 mois de préavis (1 mois si vous "subissez" une mutation à l'étranger... mais bon, si vous êtes en bon terme avec le proprio et que vous souhaitez le rester, surtout tant que l'état des lieux n'est pas finalisé, choisissez plutot l'option 3 mois). N'écoutez pas les éventuels propriétaires peu scrupuleux qui vous sortiraient telle ou telle condition comme quoi, vous devez 1 mois entier de plus si votre notification de départ lui arrive le 3 du mois plutot que le 1er... en effet, cela est notoirement prohibé et vous ne devez que le loyer au pro rata du nombre de jours passés dans l'appartement, voir l'article du "Service Public". N'oubliez pas d'interrompre les virements de loyer automatique auprès de votre banque !

Faire suivre son courrier : plutôt que de contacter chaque organisme ou verser un pot de vin à votre concierge, il existe un moyen plus fiable de le faire... la poste propose un service de réexpédition du courrier, ce n'est pas très cher, 18,29€ pour 12 mois vers une adresse en France, 55€ vers l'international pour 6 mois.

Vendre ses affaires : n'hésitez pas à proposer soit à votre propriétaire, soit au futur locataire de votre appartement, c'est comme ça que j'ai refourgué les 3/4 de mes affaires. Sinon, une bonne alternative, est de poser une annonce sur le forum Hardware.fr, dans la catégorie Divers... bon n'espérez pas en tirer une fortune, un rabais de 50% permettant la plupart du temps de se décharger assez rapidement !

Pensez à résilier tous vous abonnements : téléphone mobile, abonnement ADSL, abonnements au magazines et journaux, assurances en tout genre, EDF... La cause de départ en expatriation peut être un bon motif pour réduire les durées de préavis (fournissez une attestation de votre employeur).

Pour la couverture sociale, sachez que si vous êtes profession ibérale, la RAM continue à vous couvrir gratuitement pendant 4 ans après cessation de votre activité (ahh il faut bien quelques compensation à notre "précarité").

Si vous avez un PEE à débloquer, attendez un peu de passer en "Non résident" français, cela vous évitera d'être taxé dessus !

Autre astuce (bien connue des voyageurs malins), ouvrir un compte à la BNP, qui est à ma connaissance la seule banque française ayant ce genre de partenariat : cela vous permettra de retirer à frais 0, de l'argent dans les distributeurs Westpac... idéal pour les transferts d'argent à moindre frais (à associer à une carte à haut plafond de retrait, type Visa Premier... elle est à moitié prix pour les expatriés). Il peut également être intéressant d'ouvrir en Australie un compte dans une banque autre que Westpac, afin de bénéficier de 2 canaux différents de retrait (1 dans les distributeurs Westpac, via la carte BNP, 1 dans une autre banque)...

Formalités : [part 4] La quarantaine

Devinez dans quel contexte on a pris cette photo ?Si comme nous, vous avez un petit chien, un petit chat ou un iguane (les NAC comme on les appelle) et que vous n'êtes pas de ceux qui abandonnent lâchement leur animal, vous allez avoir le bonheur de connaître le véritable sens du mot "enfer administratif" !

L'Australie est une île à la faune et à la flore unique au monde : peuplée de marsupiaux et de créatures toutes plus étranges les unes que les autres (connaissez vous d'autres animaux avec un bec de canard, pondant des oeufs et allaitant leurs petits ?)... tout le monde connait les ornithorynque, les kangourous, les koalas, les eucalyptus... Cette faune et cette flore, est donc unique comme je le disais, mais aussi très fragile...

Ouvrez ouvrez la cage au Chom ChomLes premiers colons, ayant importé des lapins pour leur consommation personnelle ont provoqué la première grande catastrophe écologique du pays : en l'absence de prédateurs, Bugs Bunny s'est reproduit à vitesse grand V, et, d'une trentaine d'individus initialement, on en dénombre aujourd'hui 300 millions, soit 15 fois plus que d'australiens (malgrés les nombreuses tentatives d'éradication, dont l'introduction de la mixomatose)... Avant de fermer la parenthèse, saviez vous également que l'Australie compte le plus grand nombre de dromadaires sauvages ? La même histoire s'est répété, et les dromadaires prolifèrent désormais dans le bush australien : le pays en est même l'un des premiers exportateurs... vers l'Arabie Saoudite !

Bref, revenons, à nos lapins, euh, je veux dire à nos moutons, euh, non plus, à nos Chom Chom ! L'Australien, a donc bel et bien été à l'origine de nombreuses catastrophes écologiques... et en ayant pris conscience, c'est à VOUS qu'il va le faire payer désormais, en imposant des règles d'importation très strictes pour nos petits toutous des villes bien propres sur eux !

L'AQIS, fournisseur officiel de la SPA
L'AQIS : "Australian Quarantine et Inspection Services"... ils seront votre contact principal pour cette mission périlleuse...
Je vous laisse le soin de consulter la liste de étapes à suivre. Il y en a une quinzaine... mais attention aux pièges. Tout est une question de timing et d'organisation !

Stéphanie, la Brigitte Bardot australienneEn effet, le premier pallier à atteindre consiste à obtenir le "Permit to import"... et pour cela, il faut avoir effectué :
  • Le vaccin contre le rage
  • La pose d'une puce de tatouage électronique
  • Avoir effectué le test "Rabies Neutralising Antibody Titre Test" et avoir un résultat négatif auprès d'un laboratoire officiel
  • Avoir fait certifié les résultats par un vétérinaire officiel (de la Direction des Services Vétérinaire)
Bon à savoir : la Direction des Services Vétérinaires dépend de la Préfecture de Police.
http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/connaitre/veterinaire.htm
Appelez les, ils devrez vous aider à trouver un vétérinaire agréé proche de chez vous pour les vaccins et analyses. Ce même vétérinaire agréé devrait connaitre les adresses des centres d'analyse officiels.

Pallier 1 : le RNATT
Point important : il faut effectuer le vaccin contre la rage assez tôt, suivi du test de RNATT, car en fait la quarantaine dure entre 1 mois (minimum) et 6 mois (maximum)... afin de ramener cette durée de 6 mois à 1 mois, il convient de faire le RNATT tôt, la date des résultats marquant le top du compte à rebours, faisant alors décroître la durée de quarantaine ! Un conseil, vérifiez bien les résultats du test RNATT... le mien était bourré d'erreurs et de fautes d'orthographes !

Envoyez le tout à l'AQIS qui devrait vous accorder le fameux "Permit to import"...
N'hésitez pas à rester en contact avec eux, ils sont plutôt sympathiques et répondent à toutes vos questions... ne laissez jamais planner un doute, car vous risquez de voir votre animal refoulé à la frontière ! ... dans mon cas, je m'inquiétais un peu de ne pas recevoir le "Permit to import"... mais en fait, ils s'étaient planté d'adresse ! Prévoyez donc un planning large pour gérer les imprévus.

Professeur MaboulPallier 2 : le trio infernal
Alors là, on rentre dans la partie stressante. Votre mission, si vous l'acceptez sera de caser trois analyses en moins d'un mois. Vous serez pour cela aidé de laboratoires d'analyses incompétents et analphabètes, d'une Direction des Services Vétérinaires à l'ouest et d'un AQIS extrêmement exigeant !

Le "Permit to Import" en poche, vous devez donc produire 3 résultats d'analyse le mois précédent votre départ, et pas avant (plus d'autres traitements dont je vous laisse la joie de la découverte)... au programme dépistage de l'Ehrlichiose, de la Brucellose et de la Leptospirose.
Attention, autant pour la RNATT, tout le monde connait, mais là, la DSV a été incapable de me fournir le nom de laboratoires effectuant ces tests, et encore moins des laboratoires officiels ! Par chance, mon vétérinaire agréé a sa femme qui travaille dans l'un d'eux et il s'est occupé des faire suivre les prélèvements...
Et la ça a été le début des soucis ! Comme pour le RNATT, sur les 3 résultats d'analyse, pas un n'était rempli sans faute d'orthographe : Chom Chom a eu droit à tout, un coup Chok Chok, un coup Chow Chow, un coup le tatouage d'oreille n'était pas bon, un coup le tatouage électronique était mal recopié (très grave !), un coup le nom du propriétaire n'était pas bon... etc incroyable quand on sait que chaque erreur est un motif pour que le chien soit refoulé ! Ajoutez à cela, le fait qu'aucun laboratoire n'a mentionné les méthodes d'analyse alors que l'AQIS les réclame... bref, des semaines d'aller retour, de coup de téléphone...

... et Ouffff, à J-5, tout est en règle !
Prêt à décoller Chom Chom ?

Parce qu'il les vaut bienUn dernière chose : le coût financier. Prévoyez :
  • 2200€ pour son transport (même pas en classe affaire... Chom Chom fait 10 kgs et est de taille moyenne, rajoutez 1000€ chaque 10 cms en plus en longueur !!!)
  • 1000€ pour les analyses, vétérinaires, formalités administratives
  • 1000€ pour 1 mois d'hébergement en quarantaine
Ca fait mal !

Formalités : [part 3] Vive l'administration

Les bons comptes...
Si vous voulez partir et pouvoir revenir un jour, il vaut mieux être en règle avec l'administration fiscale.

Première bonne nouvelle : depuis 2005, plus besoin du quitus fiscal ! La loi est passée et j'en ai eu la confirmation auprès du centre des impôts. Vous pouvez partir tranquille et effectuer votre déclaration de revenu, comme d'habitude, par internet...

Si vous êtes tributaire de l'impôt sur les sociétés, ce qui est mon cas, j'espère que vous avez un bon expert comptable : en ce qui me concerne il s'est occupé des déclarations et je n'ai plus eu qu'à amener les papiers au centre des impôts service entreprises (ne pas oublier les formalités auprès de l'ARAPL, centre de gestion agréé afin de bénéficier du dégrèvement de 20%). Oufff, je respire, ça a été plus facile que je ne le pensais, et que ce soit l'URSSAF ou le Trésor Public, je trouve que l'on s'achemine vers une simplification du processus administratif, ce qui est une très bonne chose !

Le permis international
Parmis les choses à ne pas oublier si vous souhaitez rester un certain temps en Australie : le permis international. Il faut en effectuer la demande à la préfecture de police (et non dans les antennes... la préfecture de police de Paris se situe rue Lutèce près de Châtelet).

La démarche n'est pas compliquée et le permis est délivré le jour même... mais alors là, je décernerai la palme du fonctionnaire à 1 neurone : je suis allé effectuer la demande pour Stéphanie et moi ce matin, avec tout ce qu'il fallait en terme de papiers et tout, et même j'avais amené un certificat de concubinage... malgré cela, le fonctionnaire n'a pas voulu me faire le permis pour Stéphanie, arguant qu'il fallait une procuration... là où ça n'est pas logique, c'est qu'il me suffit alors de mettre tous ces papiers dans une enveloppe pour recevoir le permis, et ce, sans avoir besoin de procuration... franchement, à part faire @#!&$ son monde, je ne vois pas pourquoi elle n'a pas voulu me le donner ! Grrrrrrrr !

mardi 24 janvier 2006

Formalités : [part 2] Sésame ouvre toi

Un visa sinon rien
Comme dans tout pays, il est nécessaire d'obtenir le sésame indispensable si on souhaite rester sur le territoire australien un certain temps. Il en existe plusieurs et tout dépend de la raison pour laquelle vous effectuez votre voyage en Australie.

Le Working Holiday Visa
... subclass 417 ou WHV pour les intimes, ce visa a vraiment la côte auprès des "backpackers" du monde entier. Très facile à obtenir, on peut en faire la demande online sur le site du "Department of Immigration and Multicultural and Indigenous Affairs".
Les conditions pour l'obtenir ne sont pas très difficiles : avoir moins de 30 ans et ne pas s'appeler Ben Laden (attention, ils vous demanderont si vous allez en Australie dans le but d'y commettre des attentats, "bien sur missiou, jy vé poser un bombe et jy bisoin dun petit WHV si cé pissible"). D'ailleurs, ça me fait penser qu'au boulot, y a pas longtemp, on a eu un nouveau collègue qui s'appelait Oussama, ça ne doit pas être facile à porter... je suis très bien placé pour le comprendre et je vous dirais pourquoi un jour si vous êtes sages... dans la même veine, mon petit frère est né le 11 septembre... mais bon, il était là avant !

Une fois le formulaire en ligne rempli, et votre portefeuille soulagé de quelques 180 aus$ (soit une centaine d'euros, frais bancaires compris), vous devriez recevoir le visa sous forme électronique dans les 2-3 jours... hé oui c'est rapide, l'administration française devrait en prendre de la graine.

Le WHV en poche vous pouvez aller en Australie dans les 12 mois après la date de départ estimée que vous avez saisi dans le formulaire. Côté travail, le WHV est comme son nom l'indique un visa "Vacance / Travail" vous donnant le droit de travailler 3 mois maximum pour le même employeur (vous pouvez enchainer autant de contrats que vous voulez pendant 1 an, mais pour des employeurs différents)... n'espérez pas des supers jobs, les principaux boulots réservés aux "WHV holders" sont les jobs de "fruit picking" et autres jobs dans la restauration (parfait si vous y allez dans l'optique vacance, moins cool, si vous souhaitez vous y installer).

Le WHV représentait notre plan A, puisqu'on avait décidé de partir comme ça, à l'aventure. Mais voila, on avait aussi un plan B qui consistait à faire une demande de Skilled Visa !

Le Skilled Visa
Le Skilled Visa est le sésame absolu, avant la nationalité Australienne : il en existe 12 types différents en fonction de votre domaine de compétence, de votre situation géographique, etc...
Le principe est que pour répondre au "skill shortage" (ou "pénurie de compétence") le gouvernement australien a mis en place un ensemble de mesures visant à faire venir le personnel qualifié (espèce en voie d'extinction en Australie, au même titre que l'ornithorynque). L'obtention de ce visa répond donc à certains critères... plus vous remplissez de critères, plus vous obtenez de points, la barre fatidique étant fixée à 120...

Un exemple de critère : si votre profession fait parti de la liste, +20 points, si vous avez plus de 4 ans d'expérience, encore des points, si vous avez moins de 30 ans, encore quelques points...etc Sachez simplement que si vous êtes cadre, et possédez quelques années d'expérience, cela ne posera pas de problème pour atteindre les 120 points.

Je ne m'attarderai pas sur ce visa, complexe, long et couteux à obtenir (compter 1 an de procédure, avec un "migration agent" et dans les 5000€), puisque c'est finalement mon plan C qui s'est concrétisé !

Le Sponsorship Visa
...le subclass 457 ! Le top du top en terme de rapport qualité prix ! Bien que visa temporaire et ouvrant donc droit à moins d'avantages que le visa permanent, sa durée de validité est bonne puisqu'il permet de vivre et travailler en Australie pendant 4 ans. En pratique, il se rapproche beaucoup du Skilled Visa, à la différence près qu'il faut trouver une entreprise prête à vous "sponsoriser", donc, et qui entamera toutes les démarches à votre place ! Si vous êtes dans cette situation... il n'y a plus à s'inquiéter... détendez vous et laissez les autres faire le boulot à votre place !

En fait, il y a quand même du boulot en terme de paperasse administrative, notamment, si vous avez un conjoint, qui peut bénéficier alors d'un visa dit "De Facto" si vous n'êtes pas (encore) mariés. Il faudra alors faire les fonds de tiroir afin de fournir tous les documents possibles prouvant que vous avez fait vie commune depuis au moins 1 an. Donc messieurs, si vous être prévoyants, demandez à la chère madame de partager vos factures dès aujourd'hui (super prétexte pour ne pas payer le resto !).
Au fait, dans notre cas, c'est Stéphanie la "sponsorisée" et moi le "de facto" !

Formalités : [part 1] Are you ready ?

Equipé et prêt à partir ?Vous êtes prêt à partir
Coincé dans les bouchons, vous connaissez par coeur cette publicité d'une agence de voyage vous appelant à boucler vos bagages ? Ca y est, vous êtes décidé à quitter la grisaille parisienne, et à retrouver votre "métro, boulot, dodo", mais cette fois sous le soleil ? ... et ce sera l'Australie !

L'Australie connaît actuellement un "skill shortage" très important : taux de chomage autour de 5%, turnover proche de 15%, 87% des employeurs concernés par cette "pénurie de compétences". Cela a pour conséquence, un accueil à bras ouverts des immigrants. Alors autant en profiter !

... mais attention, l'Australie applique de manière ouverte la "préférence nationale" et une politique sévère de sélection à l'entrée. Ainsi, telle Zalem, l'île continent se veut un paradis qui ne sera pas accessible à tous et n'ouvrant pas tous les droits à ceux qu'elle accueille !

Au programme, une panoplie de visas complexes et difficiles à obtenir (sauf le WHV, dont on reparlera), un statut différent pour les résidents temporaires ou permanents (qui pourra influencer très fortement vos possibilités de trouver un travail ou pas) et une quarantaine très stricte (d'un autre âge ?)...

lundi 23 janvier 2006

OZ : [part 4] Conclusion et raccourcis

Partir en Australie me permettra de vivre 6 mois de plus !

Partir en Australie (devrait) me rendre plus riche : augmentation du pouvoir d'achat et meilleurs taux d'épargne. A vérifier dans la réalité, car les salaires y sont 20% inférieurs, et le coût de la vie dans les grandes villes ne cesse de croître, pour quasiment rattraper les grandes villes européennes, notamment au niveau de l'immobilier.

Partir en Australie me permettra de ne pas avoir de voisin ! En réalité, la densité de peuplement est biaisée puisque si on retirait les étendues désertiques, cette densité monterait très rapidement... mais bon, il suffit d'aller voir les sites immobiliers pour voir qu'il reste quand même de la place !

Partir en Australie m'évitera le surrendettement : hé oui, pauvres français, lorsque vous faites un enfant, à sa naissance, il est déjà endetté de 20 000 € (voire 40 000€ si on tient compte de la retraite des fonctionnaires, dont on ne sait pas finalement qui paiera la note)... un conseil, poussez le à faire des études supérieurs, car avec un salaire à moins de 30 000 €, la dette publique + les éventuelles dettes pour un achat immobilier, ca va être très dur à gérer. Pour information, la dette publique française, rien qu'au niveau des intérêts, représente au choix : 89% de l'impôt sur le revenu, 140% de l'impôt sur les sociétés ou 20% du budget de l'état. Et encore, la on ne parle que des intérêts. Bon, si vous voulez être rassurés, il y a pire : le Japon est endetté à hauteur de 121% de son PIB (contre 66% pour la France). Mais il faut rester optimiste, l'Australie a bien résorbé la sienne, en passant de 50% du PIB à 7% en 10 ans...
Bye bye la dette

OZ : [part 3] Quelques repères avec la France


FranceAustralie
Illustration

La Tour Effeil à Paris

Le célèbre opéra de la baie de Sydney

Superficie 551 500 km²7 741 000 km²
CapitaleParisCanberra
Villes principalesParis (1), Lyon (2), Marseille (3)Sydney (1), Melbourne (2), Brisbane(3)
Population59 762 000 hbts19 881 000 hbts
Densité de peuplement109 hbts/km² 3 hbts/km²
Espérance de vie79,26 ans
79,76 ans
Taux de chômage9,6%5,5%
Dette publique66% du PIB (plus de 1 000 000 000 000 €, doubler la somme pour inclure la retraite des fonctionnaires)7% du PIB
Taux d'intérêts2,253,77
MonnaieEuroDollar Australien (1 aus$ = 0,6295 €)
Parité de pouvoir d'achat27 640 $28 780 $

source : le nouvel Observateur (HS - Atlaséco)

[...Australie - étude économique OCDE 2004]
[...France - étude économique OCDE 2005]

OZ : [part 2] Money, money

Des billets du Dollar australienD'un point de vue économique l'Australie est devenu un acteur incontournable de l'Asie, puisqu'après un siècle d'échanges commerciaux tournés vers l'europe, ses principaux partenaires sont désormais les pays d'asie tels le Japon ou la Chine dont elle profite pleinement de la croissance économique, notamment au niveau de l'industrie des Ressources. Le taux de croissance des villes comme Perth, proche de 10% laisse rêveur.

Le dollar australien est fort, reposant sur des taux d'intérêt élevés (si on compare aux taux européens, malgré la "faible" hausse récente). On applique grosso modo un coefficient 0,6 pour convertir du dollar australien en euro. Il peut être intéressant de suivre le cours du taux de change pour grapiller jusqu'à 1% sur 1 mois lors de la conversion de devise !

Courbe du change aus$/euro de Janvier 2006
De ce fait, j'ai passé rapidement en revue les offres bancaires australiennes, et les taux rémunérateurs de l'épargne sont excellents, de l'ordre de 5,7% pour un placement court terme non bloqué (ne pensez pas dépasser les 3% en France, peut être un peu plus pour le LEP, mais ça dépend de vos revenus !). Donc, si vous voulez que je les place pour vous, n'hésitez pas à m'envoyer un chèque... je les placerai et je vous garanti une augmentation de 500% remboursable en roubles ? Bon deal non ?

Concernant le coût de la vie, les avis sont partagés. Il est clair que les salaires sont bien inférieurs à ceux pratiqués en France... j'ai pu remarqué un -20% en moyenne !
Pour le reste, le logement, est moins cher, même si dans les grande villes comme Sydney ou Melbourne, les prix sont proches de ceux pratiqués à Paris (850€ pour mon studio de 40m² !)... en revanche, à tarif équivalent, les appartements ont l'air plus propres et vont de pair avec des services, du style salle de gym, piscine... Vivre dans une maison en bord de mer ne semble pas inaccessible !
La ou le pouvoir d'achat semble compensé, ce serait au niveau du prix des carburants, bien inférieurs, même si ils suivent la hausse mondiale du baril. Il semblerait que l'alimentaire, les sorties et autres restaurants soient bien plus abordables... je mettrais à jour quand je pourrai le vérifier moi même !

OZ : [part 1] Un peu de géographie

Brisbane et son climat tropicalL'Australie est un très grand pays (plus grande île au monde). Sa superficie est égale à 15 fois celle de la France. Les notions de distance ne sont pas les mêmes. Par exemple, la où on parcourt à peu près 700 kms pour faire Paris-Toulouse, il faut parcourir à peu près la même distance, pour faire Melbourne-Sydney, alors qu'on n'a parcouru que le 1/4 du pays en hauteur. La largeur de l'île continent est encore plus importante, et il faut par exemple compter 3 jours de train pour aller au bout des 4350 kms reliant Sydney à Perth (à petite allure, le train n'étant pas un TGV, mais une sorte "d'orient express" austral... d'ailleurs le moyen de transport courant serait plutôt l'avion).

Hé oui, la capitale de l'Australie est Canberra (comme ça vous le saurez pour le Trivial Pursuit), souvent surnommée la "ville jardin" du fait de son architecture. Très loin derrière les grandes villes australiennes en terme de population, elle constitue une "capitale administrative" et regroupe la plupart des établissements institutionnels.

Là ou la France possède une très grande ville, Paris et de nombreuses villes de taille moyenne réparties du nord au sud et d'est en ouest, la population australienne est principalement urbaine et regroupée dans les 4 principales villes côtières que sont Sydney (4 millions d'habitants), Melbourne (3,5 millions), Brisbane (1,6 millions) et Perth (1,4 millions). Au centre, le bush ou "outback" représente la majeur partie du territoire, et à part Alice Springs, c'est un peu le désert...

vendredi 20 janvier 2006

S - 2 : [part 5] Au boulot Chom Chom

Quel coquin ce Chom Chom !Dimanche, le jour de l'agility
Ah le Dimanche, c'est sacré. On ne sait pas comment mais Chom Chom sait que c'est son jour : pas moyen de faire la grasse matinée, pile poil à l'heure il nous réveille pour nous rappeler qu'il est l'heure d'aller à l'agility !

On s'habille vite fait et direction Bièvres à quelques dizaines de kilomètre de Paris : dès qu'on se rapproche, Chom Chom a tous les sens en éveil, c'est la forêt qui l'appelle :)

C'est notre avant dernière séance avant de partir pour l'Australie... quel dommage ce club était vraiment sympa : bien situé, pas cher (que des bénévoles), peu de monde et des gens très gentils...
On arrive un peu en retard aujourd'hui... la promenade habituelle dans les bois, ce sera après le cours !

Cliquez pour voir la vidéo !Chom Chom se débrouille comme un chef, à gauche à droite, saute, dedans, stop, tout s'enchaîne super bien... Stéphanie qui court partout commence à avoir chaud... Minh et moi, on a super froid, glagla, on va se réfugier dans la voiture en attendant la fin (qui a dit petites natures ?) !

Dans Rox et Rouky, c'est lequel le renard ?Petite promenade rituelle dans les bois à la fin de la séance... il fait vraiment froid. On entend régulièrement les coups de fusil des chasseurs... et on a toujours un peu peur qu'ils prennent Chom Chom pour un renard...

Hop, on rentre vite fait et direction le Pho 14 pour se réchauffer autour d'un bon petit pho !

S - 2 : [part 4] A table !

Stéphanie ! remarquez l'aura qui se dégage d'elle lorsqu'elle s'approche d'un bon petit platAprès l'effort, le réconfort

Allez hop, une demi heure de marche direction Opéra jusqu'au restaurant "Sur un arbre perché" qui paraît-il est très sympa.

L'ambiance est pas mal, au rez de chaussé, la présentation est originale, les clients étant installés sur des sortes de balançoires ! A l'étage, ambiance feutrée, on est confortablement installés sur de gros coussins bien rembourrés.

Première fausse note : je prend une entrée de saumon fumé... bof, le saumon n'est pas d'excellente qualité, et comporte des "mauvais" morceaux... la soupe d'asperge de Stéphanie a l'air pas mal, mais rien d'exceptionnel... Minh semble avoir fait le meilleur choix avec son foie gras chaud !

Pour le plat principal, tout le monde semble d'accord puisque finalement on prend tous la même chose : la "folie de homard" ! ... et la encore, rien d'exceptionnel... la queue de homard et de taille rikiki, et fait pitié à voir (on se rappelle encore de celui qu'on a mangé en République Dominicaine qui était plus large que nous !)... le tout étant accompagné de langoustes, de sortes de samoussas fourrés au fromage et de légumes vapeur... le mélange n'est pas très heureux à mon avis, mais ca se mange.

Au dessert, je tente la "mousse de marron et sa glace à la violette au coulis de fruits de la passion" et la c'est vraiment sympa !

Bon, au final, rien d'exceptionnel dans ce restaurant (compter 50€ par personne). On est quand même rassasiés et mission à moitié accompli puisqu'on a réussi à dilapider la moitité des tickets resto (ceux de Minh en fait).

jeudi 19 janvier 2006

S - 2 : [part 3] Visite de Paris

La rue Daguerre et ses marchés aux poissonsPas de catacombe mais des crêpes
On enchaîne : au programme visite des catacombes... qu'on ne trouvera jamais (c'est bien à Denfert Rochereau ?)... On laisse tomber finalement, et on part à la recherche d'un petit restaurant, la faim commençant à nous tirailler.

On se retrouve dans une petite rue, bien parisienne, avec ses étales à poisson et ses petits magasins... je vois une "Bijouterie Daguerre", une "Librairie Daguerre", une "Droguerie Daguerre"... wow, je me dis que la famille Daguerre doit être sacrément puissante et qu'elle possède peut être la moitié de la rue...
Stéphanie me fait remarquer très justement que c'est le nom de la rue... bon j'ai rien dit... c'est l'heure de mon médicament...

Minh, mister consulting... t'énerves pas, je te taquineOn croise une bande de jeunes catholiques (ou membres d'une secte ?) qui veut nous prêcher la bonne parole... mon cousin Minh répondant à la jeune demoiselle nous ayant accosté : "je crois que vous optimiseriez bien mieux votre temps en vous consacrant à quelqu'un d'autre"... humm, il faut l'excuser, je crois que c'est le premier "effet A.....ure" (c'est le nom d'une société de conseil, genre "la Firme"... par laquelle on est tous les 3 passés).
Le deuxième "effet A.....ure" étant que depuis qu'il est parti travailler à Londres, mon cousin est très "aware", puisqu'il a du mal à parler français ! (je rigole, mais ce sera peut être bientôt notre cas, après quelques années en Australie).

On trouve finalement une petite crêperie sympa ou on procède à notre activité préférée du week end : dilapidation des tickets restaurants avant le grand départ (voir [part 4]) !

C'est Notre Dame de Paris !Notre Dame de Paris
Ensuite direction Notre Dame de Paris. Très joli...

Sur le pont menant à la cathédrale, quelques djeun's font leur démonstration de roller (quad et pas inline) en slalomant autour des pots vert et rose fluo devant une foule de touristes qui n'ont rien de mieux à faire que d'admirer ça après avoir surement parcouru des milliers de kilomètres ;)

A l'intérieur c'est très sympa, plein de touristes et quelques fidèles. On sent le poids des âges... et devant l'autel on s'imagine princes et rois se faisant couronner... ah bon c'est pas là qu'ils se faisaient couronner ?

On remarquera aussi les bougies à 2€, les médailles à 1€, les cartes postales à 1€...etc humm n'y avait-il pas dans le "Nouveau testament" un passage ou Jésus se prenait le tête avec les "marchands du temple" ?

Nous deux, devant la Seine et l'hôtel de ville de ParisHotel de Ville
Il gèle ! Et pourtant devant l'hôtel de ville, des centaines de courageux font la queue pour faire du patin à glace.

Nous, on a bien envie de se réchauffer, alors pourquoi pas en profiter pour aller visiter cette petite expo "Terres du Pacifique" à l'intérieur de l'hôtel de ville... en plus, comme par hasard, c'est une expo sur les artistes du pacifique (Nouvelle Calédonie, Tahiti, Australie...)

Sympa, surtout cette sorte de photomaton qui nous permet de voir la tête qu'on aurait si on était couvert de tatouages maoris ! Marrant aussi cet artiste qui s'amuse à couper des rochers et à les recoudre avec des points de suture bien apparent... puis ensuite il les remet dans la nature et prend une photo ! Finalement, ça me plait bien l'art contemporain...

Après avoir bien nourri l'esprit... il est temps de nourrir le corps et nous partons à la recherche d'un bon restaurant !

S - 2 : [part 2] Expositions

Exposition Ron Mueck à la fondation Cartier de Paris - Février 2006Exposition Ron Mueck
Cette exposition a lieu jusqu'au 19 Février 2006 à la Fondation Cartier... pour les parisiens que ça intéresse...

On est arrivé à 14h00, pile poil avant que la file d'attente ne triple de longueur !

Tout d'abord... première remarque : il n'y a pas beaucoup de sculptures. Cinq en tout et pour tout... pour les radins (je suis sur qu'il y en a parmis vous, oui toi, la derrière...) : vous pouvez voir l'expo de dehors ! Ca vous évitera de débourser les 6€ de l'entrée :)
Non je plaisante car pour saisir la porté de la chose, il faut contempler ces oeuvres de très près. D'autant qu'on relativise un peu en se disant que la réalisation de chaque oeuvre doit représenter des mois et des mois de travail.

Chaque sculpture est une reproduction hyper réaliste d'êtres humains, pour la plupart nus, dans des proportions qui n'ont rien d'humaines : géant, nains, visage découpé... (d'ou le "Monstres" du titre de l'exposition). Cela crée un effet étrange, surtout sur la "Femme géante couchée dans son lit", puisque lorsqu'on la regarde de près, on n'arrive plus très bien à savoir ou on se situe. Pour chaque oeuvre, on peut remarquer en observant de près, chacun des détails, la couleur de la peau, les rougeurs, les poils, les veines saillantes.

Stéphanie, spécialiste de l'épilation, me fait remarquer que les femmes n'ont pas de poils. On ne se refait pas : quel cauchemar, un monde sans poils et plus rien à épiler !!!

Minh, quant à lui, fidèle à sa réputation de latin lover, contemple plutôt les "surveillantes"... en effet, de jolies jeunes filles restent près des sculptures pour éviter que les gens ne les touchent.

Mon côté subversif me fait penser qu'il aurait été bon que l'artiste fasse une sculpture de "surveillants" ou de "spectateurs" et qu'il les place parmi la foule... ainsi, cela aurait encore accentué l'effet de mélange entre art et réalité...
hummmm vous ne pouvez pas comprendre, c'est très conceptuel comme idée !
... non, encore mieux, une exposition, ou tous les spectateurs sont des sculptures admirant une seule oeuvre centrale... qui est un vrai être humain... ahh, j'aurai voulu être un artiste...

D'autres photos :








[... en savoir plus sur Ron Mueck]
[... Gallerie James Cohan]

Exposition John Maeda
Au sous sol étaient exposées les oeuvres de John Maeda, une sorte de gourou informatique du MIT (Massachussets Institute of Technology).

Autant vous le dire, cette expo ne faisait pas l'unanimité au sein du public. En fait, les "peintures numériques" ressemblaient étrangement à... des écrans de veilles... ou plutot les plugins genre Winamp ou ceux du lecteur Media de Windows... Je ne m'attarderai pas sur les "peintures" elles mêmes, mais plutôt sur "l'écrin" : la présentation était super. Dans une grande salle blanche, les peintures étaient projetées par des vidéos projecteurs suspendu, de sorte que la plupart des personnes se demandaient comment ça marchait... on aurait dit au premier regard de nouvelles générations d'écran plasma... de même la deuxième salle prenait la forme d'un cylindre recouvert de draps blancs, derrière lesquels, selon le même principe des vidéoprojecteurs diffusaient des images tout autour du spectateur.

Encore avec mes idées tordues... je me disais que si j'avais été l'artiste, j'aurai ajouté une peinture intitulée "écran bleu" ou "erreur fatale"... comme ça, le spectateur moqueur se serait étonné de voir un bug... mais non, aurait répondu l'artiste... c'est voulu, c'est une oeuvre...
Bon en regardant plus haut, on pouvait voir que les oeuvres étaient diffusées par des mac mini... donc pas de bug (tout le monde sait bien que seuls les PC buggent)... donc mon concept tombe à l'eau...

[... en savoir plus sur John Maeda]

S - 2 : [part 1] A la (re)découverte de Paris

Nous deux à Castres... on the road again[Semaine moins 2] Point de départ de ce Blog, avant notre départ pour l'Australie.

On se présente : Stéphanie et Dung, on est tous les deux "Ingénieurs informaticiens [mp3 inside]"

... en France et dans moins de 2 semaines, on embarque pour Melbourne (avec Chom Chom notre petit Berger des Shetland d'amour) !

Ca fait presque 4 ans qu'on est sur Paris... et on n'a jamais vraiment pris le temps de visiter (aller, j'exagère à peine... on a quand même fait un petit tour avec la famille à la Tour Effeil, aux Champs Elysées et à la Butte Montmartre...

Mon cousin Minh, actuellement en mission en Allemagne est passé nous rendre une dernière petite visite. Au programme :
  • Culture : visite de l'exposition d'arts modernes consacrée à Ron Mueck, un artiste Australien (c'est une coincidence... mais comme il est basé à Melbourne, ça tombe bien)
  • Tourisme : visite de Notre Dame de Paris et de l'Hotel de Ville
  • Gastronomie : petit restaurant "Sur un arbre perché" en fin de journée pour recharger les batteries...
  • Sport : petit cours d'agility (mais c'est Chom Chom qui travaille)
[... mp3 "Ingénieur informaticien" - remix Bacalao]
[... mp3 "Ingénieur informaticien" - remix Freddy]
[... mp3 "Ingénieur informaticien" - remix Nolwen]

Compte à rebours avant le décollage :