Expédier les formalités
L'ouverture du compte en banque se fait sans problème, je choisis donc l'ANZ qui a l'air d'avoir pas mal d'agences et d'ATM (les distributeurs automatiques) dans Melbourne. Comme d'habitude en Australie, personnel sympa et efficace, l'affaire est bouclée. Je suis quand même (agréablement) surpris par les tarifs des services bancaires, je m'attendais à plus cher. En effet, le service le plus complet, coûte 5 aus$ par mois tout compris (incluant les chèques, carte de retrait, carte de paiement, banque en ligne...). Celà fait, j'achète une carte simm pour mon téléphone portable (j'adopte dans un premier temps le système "pre paid"... de toute façon, je ne suis pas grand consommateur de téléphonie mobile, mais en plus Stéphanie aura certainement son abonnement professionnel). Un petit passage chez Vodafone dont le prix est exhorbitant (presque 100 aus$ pour la carte + le prix de la recharge)... en plus, j'ai jamais compris comment ils pouvaient avoir des clients (c'est SFR/Vodafone en France)... leur système est compliqué, il faut jongler entre les heures nuits, week end, je sais pas quoi... la vendeuse essaye de m'embrouiller... Finalement j'opte pour Telstra qui est l'opérateur australien et pour 25 aus$, c'est déjà plus raisonnable. Je trouve également une carte prépayée qui me permet de passer des appels téléphoniques à l'étranger à moindre coût : je choisis la "Double Happiness" qui me donne 440 minutes d'appels vers la France, pour... 10 aus$ (6 €)... plus le prix de la communication local... c'est donné non ?
Concernant l'assurance santé, le système australien est vraiment bien pourri, surtout concernant les résidents temporaires comme nous, qui ne bénéficient alors pas de "Medicare" leur sécurité sociale locale. En fait, ils te font payer, mais t'es quasi sur de ne jamais être remboursé : en effet il existe une clause dite des "pre existing illness"... ce qui veut dire que si un jour tu tombes malade et qu'il s'avère que cela découle de causes survenues dans le passé, ils te prennent pas en charge. Certaines assurances ne te prennent donc jamais en charge ces "pre existing illness", d'autres imposent un délai de carence de 12 mois minimum par exemple, mais sont plus chers...etc L'autre option est de choisir la CFE, la Caisse des Français de l'Etranger et de conserver la sécurité sociale à la française. Celà veut dire qu'on peut conserver nos droit à la sécurité sociale, avec ce que ça implique, c'est à dire, les avantages : prise en charge sans questionnaire de santé, pas de clause foireuse à l'australienne... mais aussi inconvénients : les cotisations sont exhorbitantes, et rien que cette partie "sécu" coûte le triple de son équivalent australien... ce à quoi il faut rajouter une mutuelle étant donné que la CFE se base sur le barême français et que les tarifs appliqués en Australie sont sans commune mesure avec les prix français. Je remet cette question épineuse à plus tard...
Premières impressions
En chemin, nous en profitons pour flaner de manière plus sereine que la veille. La ville est très jolie, il fait bon, les rues sont propres et les gens souriants ! Ca c'est un point qu'on peut souvent voir évoqué dans les carnets de voyages et autres blogs de ceux qui partent en Australie. Eh bien il me tardait de le constater par moi même : c'est vrai ! Ou que vous soyez, les gens s'adressent à vous avec un grand sourire (oubliez le fonctionnaire qui vous dis en fronçant les sourcils "toi là, à la queue comme tout le monde"). Et c'est surement pour ça qu'on appelle ce pays "Downunder", c'est le monde à l'envers : les vieux, plutôt que de vous regarder de travers et de ronchonner, vous font une petite place à côté d'eux et vous disent de vous assoir dans le train... ils vous indiquent même le chemin si ils trouvent que vous avez l'air paumé dans la rue !!! Au début, c'est assez drôle, en fait on est sur le qui vive, à observer ce que les autres vont faire... peut on traverser lorsque le feu des piétons est rouge ? Oui, apparemment les australiens ne se gênent pas pour le faire... Peut on doubler dans les files d'attente ? Non, il semblerait que les australiens soient très disciplinés sur ce point la (enfin, j'en ai vu qui doublaient tout le monde pour prendre le bus... mais ça devait être des français).
Direction Spotswood
Bon, il est l'heure d'aller voir Chom Chom... nous nous rendons au métro et, après 45 minutes, nous arrivons à la station de Spotswood. Le coin a l'air plutot sympa, y a de l'espace, ça a l'air propre. La personne s'occupant de la quarantaine nous reçoit, comme les autres australiens, avec un grand sourire... mais celle là elle a l'air encore plus sympa et on voit qu'elle aime les animaux (dont elle partage quelques caractéristiques porcines... bahh, on peut pas être à la fois sympa et jolie !). Derrière l'une des grilles on peut appercevoir Chom Chom... mais lui ne semble pas nous voir, ou bien il est trop désorienté ! On nous conduit à son box, Stéphanie ouvre la porte de la cage, mais Chom Chom ne vient pas, il est complètement paumé ! On lui fait un gros calin, mais il n'a pas l'air de trop réaliser...
On le conduit à l'espace de visite, un carré d'herbe ou on peut alors le relâcher. Et c'est là que véritablement il réalise, il nous saute dessus, mais nous aboie aussi, l'air de dire "mais pourquoi vous m'avez abandonné ?" ! On en profite pour lui faire faire de l'exercice, sauter dans les arbres pour qu'il ne perde pas son entrainement d'agility ! Après une heure, il est temps de le reconduire à sa cage. On est rassuré, il se porte bien et on s'occupe bien de lui !
2 commentaires:
Que c'est mignon !
la prochaine fois faites des kisssssss* à Chom Chom de ma part !!
Enregistrer un commentaire